Avec leurs syndicats, les salariés de SPIE se battent pour leur pouvoir d’achat par l’augmentation de leurs salaires, d’autant que le groupe enregistre de bons résultats en 2011 : + 6,3 %.
Ces résultats doivent servir l’emploi et les salaires, et non les actionnaires ! Le patronat, les grands groupes se sentent encourager par la politique du gouvernement au service des marchés financiers, des spéculateurs, il a provoqué une aggravation historique du chômage et de la précarité, de la baisse du pouvoir d’achat.
Au lieu de s'attaquer au « coût » du travail, il ferait mieux de s'attaquer aux 318 milliards d'euros versés par les sociétés non financières en intérêts aux banques et en dividendes aux actionnaires.
Aux salariés de se faire entendre ! Et ceux de SPIE à Bondoufle ont raison !
N. Sarkozy a annoncé un Sommet social pour le 18 janvier. En réalité, il veut imposer une TVA prétendument sociale, pourtant rejetée par 64 % des Français, et projette de conditionner l'indemnisation des chômeurs à d'obscurs plans de formation.
A cette occasion, le PCF, le Front de gauche, appellent à une large mobilisation pour l’emploi, les salaires, et soutient les actions engagées par les syndicats.
Nous serons présents dans toutes les entreprises les 17, 18 et 19 janvier pour rencontrer les salariés et notamment ceux qui sont engagés dans les luttes pour la défense de leurs intérêts comme ceux de SPIE.
A leurs côtés, ensemble, faisons entendre notre volonté de changement et d’une politique de gauche audacieuse pour les salaires et l’emploi.
L'Éducation nationale a perdu, en 10 ans, plus de 150.000 postes statutaires et les postes aux concours diminuent. C’est autant de millions économisés dans le cadre de la désastreuse RGPP (réduction générale des politiques publiques).
La question de l'école dans notre société est devenue un enjeu politique essentiel. Toutes les réformes et cures d’amaigrissement dont elle fait l’objet depuis une vingtaine d’années la conduise à être moins égalitaire, plus concurrentielle et plus sélective. Mixité sociale, autonomie des établissements sont autant de grands travaux conduits par un gouvernement qui cherche à accélérer la casse de ce service public avant les élections.
Le ministre Luc Chatel avait affirmé, en septembre, son mépris envers l’égalité républicaine de notre système scolaire. En cette fin d’année, par décret, il poursuit en prévoyant de donner plein pouvoir aux chefs d’établissements pour évaluer les enseignants, les personnels d’éducation et d’orientation. Les syndicats ont vivement réagi face à cette calamiteuse politique managériale à l’aide d’une pétition et d’un appel unitaire à la grève.
Avec le Front de gauche, avec nos candidats aux élections présidentielles et législatives, le PCF veut faire de la relance de l'école de l’égalité une priorité nationale. Il est impératif de lui redonner les moyens nécessaires à son travail d’émancipation intellectuelle pour chacun des élèves et étudiants pour lesquels l’éducation est un droit inaliénable et non un privilège de classe.
Le PCF appelle à la mobilisation jeudi 15 décembre partout en France pour soutenir les enseignants, défendre leur statut et l'égalité entre les élèves. Le Front de gauche sera présent à la manifestation parisienne sur un point de rencontre au niveau du Métro Vavin.
Parti communiste français
Paris, le 13 décembre 2011.
Réaction de Pierre Laurent, présent devant l'usine Areva de Romans, aux propos de Nicolas Sarkozy à Tricastin ce jour.
Nicolas Sarkozy, en déplacement ce jour à Tricastin a mentionné, en parlant de l'accord PS-EELV qu'il y avait un risque de « mouvement massif de délocalisations ». C'est l'hôpital qui se moque de la charité !
Depuis bientôt dix ans que la droite est au pouvoir, Nicolas Sarkozy en tête, elle passe son temps à dérèglementer et privatiser. Elle a supprimé 30 000 emplois dans la filière énergétique et massacre l'industrie française. Elle fragilise la filière nucléaire en la soumettant aux logiques de rentabilité à court terme. Le président-candidat sert, en 2011 aux salariés du Tricastin, la même démagogie qu'aux salariés de Gandrange en 2008 avant de les trahir, laissant 575 salarié-e-s sur le carreau.
Le Président de la République vient aujourd'hui à Tricastin faire peur aux salariés alors qu'il refuse tout dialogue de fond avec eux et avec les syndicats, sur l'emploi et l'avenir de la filière. C'est indécent.
Conseiller municipal délégué aux équipements sportifs
Conseiller d'agglomération, délégué au bureau en charge du handicap
Contact
: christian.pigaglio@orange.fr portable :
06.09.48.34.90
http://pigaglio.20minutes-blogs.fr/
Les élus communistes d’Évry apportent leur total soutien à l'action entreprise par la CGT sur le
centre commercial Évry 2, ce mouvement s'inscrivant pleinement dans la remise en cause par les salariés et la majorité de gauche au Sénat, des ouvertures des commerces le dimanche.
Le groupe communiste au conseil municipal s'y était déjà opposé dès le vote de la délibération plaçant la zone en Périmètre d’Usage de Consommation Exceptionnel (PUCE, loi de 2009).
Aucune justification, n'expliquera, le « déni de démocratie » de cette situation, ni
l'aberration, en cette période de crise du capitalisme, de penser que cela augmenterait le chiffre d'affaires, sachant que ce qui sera éventuellement dépensé le dimanche ne le sera pas en
semaine.
Une autre politique est possible.
A nous, dès les échéances de 2012, de mettre l'humain d'abord !
Evry, le 18 novembre 2011