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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 12:38

 

 

La dernière livraison des chiffres du chômage annonce une augmentation de 1,4% du nombre de chômeurs sur le mois de janvier 2013, soit 43 900 demandeurs d'emploi supplémentaires. En progression continue depuis 19 mois, le nombre de chômeurs atteint désormais de 3 169 300 et se rapproche dangereusement du pic historique de 1997.

A ce rythme-là, non seulement le chômage ne sera pas le combat d'un mois, mais il ne sera pas plus celui de l'année 2013 ni des suivantes !

Ces résultats sur le front du chômage sont la conséquence de la politique de ce gouvernement et des précédents. Dans les pas de ses prédécesseurs, François Hollande n'a eu de cesse de rassurer les marchés financiers plutôt que de créer les conditions d'une véritable relance de l'économie.

En quelques mois, le redressement industriel s'est traduit en abandon de l'industrie, le soutien aux territoires en accélération de leur étranglement financier, le combat contre la finance en accompagnement de celle-ci, la bataille pour la sécurisation de l'emploi en sécurisation des employeurs et précarisation des salariés …

La gauche ne peut pas remporter son combat contre le chômage avec cette politique. Elle n'impulsera pas le changement pour lequel les français-es l'ont élue.

S'il veut véritablement imposer un nouveau modèle économique et social, le gouvernement devra se débarrasser de ses scories libérales et promouvoir une réelle sécurité d'emploi et de formation des travailleurs. Il devra imposer au patronat le principe d'un droit de veto des comités d’entreprise pour s'opposer aux plans de licenciement, obliger l'employeur à examiner les plans alternatifs des salariés et prendre les mesures pour les financer.

 

Parti communiste français

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:28

 

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La recommandation de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) d’exclure la lutte du programme des Jeux olympiques à partir de 2020 n’est pas acceptable, nous comprenons la colère d’un grand nombre de pays et de la fédération française.

Depuis toujours, la lutte fait partie de l’histoire des Jeux olympiques, antiques et modernes. Elle est implantée dans deux cents pays et constitue le sport national principal pour bon nombre d'entre eux, offrant l'unique possibilité de représentation d'athlètes de ces pays aux Jeux olympiques. Elle contribue ainsi à l'universalité de ceux-ci.

Les justifications de Monsieur Mark Adams, porte parole du CIO, laissant entendre que « la question n’est pas de savoir ce qui ne va pas avec la lutte mais ce qui est bon pour les Jeux», sont inacceptables et montrent à quel point la marchandisation du sport fait des ravages. Il est grand temps de libérer le sport et ses manifestations internationales de la domination de l’argent.

 

La lutte doit conserver sa place aux Jeux olympique et ne peut être opposée à un autre sport quel qu’il soit. Le Parti communiste français est à la disposition de la fédération française pour soutenir toutes les démarches nécessaires au maintien de la lutte comme sport olympique.

 

Communiqué du PCF

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 17:25

 

 

4679195588_d99afe9206.jpgL'essai nucléaire nord-coréen suscite une forte désapprobation dans le monde. Il intervient dans une situation régionale de tension et il accroît ainsi les risques de déstabilisation au lieu de favoriser la lutte contre la prolifération et le désarmement nucléaire.
Le Parti communiste français exprime son inquiétude et sa condamnation devant ce test nucléaire qui ne fait que fragiliser davantage encore le Traité de non-prolifération (TNP). Celui-ci engage ses signataires à négocier de bonne foi des mesures pour la cessation de la course aux armements nucléaires, pour le désarmement nucléaire et pour un « Traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace ».

Ces engagements ne sont pas respectés et en particulier ni par la France, ni par les Etats-Unis. L'essai nucléaire nord-coréen ne fait qu'encourager au maintien de cet inacceptable statu quo et à la poursuite du développement des armes nucléaires dans le monde.

 

Parti communiste français

Paris, le 12 février 2013.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 19:57
1380155832_3ab58663c5.jpgLe PCF partage l'inquiétude des maliens devant l'offensive armée des groupes djihadistes vers le sud de leur pays. Ces groupes islamistes radicaux, avec leurs pratiques violentes, ont montré le danger qu'ils représentent pour la dignité humaine, pour les libertés, la justice et la stabilité du Mali et de toute la région.

Le PCF exprime une nouvelle fois son inquiétude devant la nouvelle et grave situation créée par la reprise de la confrontation armée au Mali. L' intervention militaire française comporte de grands risques de guerre et d'enlisement sans véritable solution durable pour le peuple malien et pour la reconstruction du pays.

Cette intervention, suscite l'angoisse légitime des familles des otages car la vie de ceux-ci est sérieusement mise en danger. On sait d’ailleurs que Denis Allex, retenu en otage en Somalie, a été assassiné par ses "geôliers" suite à une opération de la DGSE dans la nuit de vendredi à samedi. Cela montre quels sont les périls dramatiques et les limites de ces opérations militaires.

 

Le PCF rappelle que la réponse à la demande d'aide du Président du Mali aurait du s'inscrire dans le cadre d'une mission de l'ONU et de l'Union africaine, réalisée sous drapeau de l'ONU, par des forces maliennes et africaines, dans le strict respect de la Charte des Nations-Unies, dans les limites imposées par l'exigence de la souveraineté malienne.

 

 La France, ancienne puissance coloniale, ne peut apparaître comme voulant poursuivre les pratiques dominatrices de la "françafrique". Cette intervention militaire n'efface pas la nécessité de la recherche d'une solution politique et d'un dialogue avec les groupes de la rébellion non liés au terrorisme et respectueux de l'intégrité territoriale du Mali. C'est ce que demandent les résolutions de l'ONU.

 

Le PCF demande que les autorités françaises répondent aux lourdes questions posées par une intervention militaire déclenchée sur décision du Président de la République et engagée sans débat préalable au Parlement.

 

Le Parti communiste français

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 12:57
3486698220_85c4e6d4a7.jpgMichel Sapin, le ministre du Travail, l'a annoncé. Il n'y aura pas de coup de pouce pour le SMIC autre que la revalorisation automatique de 0,3% du 1er janvier. C'est une déception et un mauvais service rendu à l'économie du pays qui nous conduit inéluctablement à la récession. Pierre Moscovici vient d'ailleurs de l'avouer en baissant les prévisions de croissance pour 2013.

Les faits sont têtus, la stagnation des salaires étouffe l'économie. Cette tendance se vérifie dans tous les pays qui font le choix de l'austérité et du gel des salaires. Tous, sans exception, voient leurs perspectives de croissance et de développement s'assombrir. Il est temps de changer de logique.

Pourquoi ne pas indexer le Smic sur l'augmentation des salaires des patrons du CAC 40? Soit 5% de plus pour cette année. Pourquoi ce qui est possible pour un grand patron ne pourrait pas l'être pour un smicard ?

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 10:09

6393740111_223c462376.jpgFrançois Hollande a tenu sa première conférence de presse 6 mois après son élection. Aucune des inquiétudes des Français n'a trouvé de réponses dans la parole présidentielle.

Le président de la République s'est livré à un exercice difficile : tenter de repeindre une politique de rigueur en politique de justice sociale. L'exemple le plus significatif étant le salto arrière accompli sur la TVA sociale.

Parler de « restructuration des taux de TVA » ne fera pas disparaître les 7 milliards d'euros prélevés sur le budget des familles par l'impôt le plus injuste qui soit car exonérant les plus riches de payer en fonction de leur revenus. Il y a une grande déception, il confirme de report sine die du droit de vote des résidents étrangers. Ce recul fait mal à la gauche !  La pédagogie du renoncement a fait trop de dégât et donner bien des appétits au patronat qui monte le cran de ses exigences à chaque pas en arrière du Gouvernement. 309 milliards sont versés aux actionnaires et aux banques par les entreprises chaque années. C'est là que ce trouve le financement de la relance sociale dont a besoin notre pays.

Pierre Laurent, sénateur, secrétaire national du PCF

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 15:49

4117838019_60f9925a21.jpgM. André Chassaigne attire l’attention de M. Manuel Valls, Ministre de l’intérieur, sur l’arrestation et l’extradition en Espagne de Madame Aurore Martin.

 

En application d’un mandat d’arrêt européen émis par un magistrat madrilène, Aurore Martin, citoyenne française, militante d’un parti autorisé en France, a été arrêtée et extradée le jeudi 1er novembre pour des faits que la loi française ne punit pas, car relevant de la liberté d’opinion et d’expression. Elle encourt douze ans d’emprisonnement.

Ainsi, l’expression politique par la rédaction d’un article de presse et la participation à des réunions publiques en Espagne au titre de son appartenance à Batasuna, parti indépendantiste basque interdit en Espagne, a justifié une extradition aux conséquences graves.

 

Au-delà d’une atteinte grave à la liberté d’expression, cet acte est aussi une provocation pouvant porter atteinte au processus de paix qui a été consacré le 17 octobre 2011 par la conférence internationale de San Sébastian. Les signataires de l’acte final - dont Koffi Annan et Pierre Joxe - ont appelé l’Espagne, mais aussi la France, à répondre favorablement à la décision d’ETA de renoncer définitivement à la violence. Dans ce contexte, créer les conditions d’un regain de violence est une faute politique inexcusable.

 

André Chassaigne exprime à Monsieur le Ministre de l’Intérieur son indignation. Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les raisons de ce grave abandon de souveraineté que constitue cette remise en cause brutale du refus par la France de toute extradition pour motifs politiques. Il l’interroge sur les actions qu’il compte mettre en œuvre pour obtenir sa libération et pour que soient respectés les droits des réfugiés politiques basques. Il sollicite enfin du gouvernement français une action déterminée pour remettre en cause le mandat d’arrêt européen qui peut être utilisé à des fins liberticides en l’absence d’un véritable espace judiciaire européen garantissant les droits et libertés dans chaque Etat.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 09:31
laurentp Une délégation du PCF conduite par Eliane Assassi, présidente du groupe CRC au Sénat a été reçu par Guillaume Bachelay ce samedi midi au congrès du Parti socialiste. A cette occasion cette lettre de Pierre Laurent lui a été remise pour Harlem Désir, le nouveau premier secrétaire du PS. Une réunion PCF-PS devrait se tenir d'ici une quinzaine de jours.
 

Cher Harlem,
Retenu à Paris ce week-end pour deux importantes réunions du Parti de la Gauche Européenne que je préside – son conseil des présidents et une réunion exceptionnelle de parlementaires et élus européens, le « Parlacon » – je ne peux répondre à votre invitation au Congrès. Eliane Assassi, présidente du groupe CRC au Sénat et membre de la coordination nationale de notre parti, conduira cette délégation, également composée de Francis Parny et Marie-Pierre Vieu, membres de notre exécutif national, et de Pierre Lacaze, secrétaire départemental de la Haute-Garonne.

Votre congrès se déroule, nous en avons conscience, dans un contexte inédit depuis 10 ans : celui de la victoire de la gauche aux élections du printemps 2012 et celui d'une crise exceptionnelle du capitalisme financier, de la zone euro et de l'Union européenne. Le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche ont, en rassemblant plus de 4 millions de voix, contribué à tourner la page du sarkozysme en France. Reste pour la gauche à tourner celle de cette crise en France et en Europe.

Le redressement de notre nation et la réorientation profonde de l'Union européenne, par une politique de combat contre le capitalisme financier et pour le monde du travail, pour une société de solidarité et de justice sociale, sont l'urgence pour engager une sortie de la crise. L'austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l'écrasement du « coût du travail » sont une impasse. Les derniers chiffres, alarmants, du chômage le confirment s'il en était encore besoin.
C'est ce que nous ont dit les Françaises et les Français en votant pour le changement et la rupture avec les années Sarkozy. Il serait désastreux de les décevoir. Les communistes veulent rendre le changement possible et feront tout ce qui peut-être utile au rassemblement et à l'action pour qu'il advienne.

La droite et le grand patronat, sonnés par la défaite de leur champion, sont vite remontés sur le ring. Ils refusent le verdict issu des urnes et mènent une offensive quotidienne qui vise à maintenir les choix gouvernementaux sous la pression constante des marchés financiers, des grands groupes, de leurs exigences de rentabilité, de la Troïka européenne et des lobbies des plus gros actionnaires.
Il nous paraît possible d'y résister et d'engager la France dans la voie du redressement social et productif, écologique et démocratique en s'appuyant sur la volonté populaire de changement, sur la mobilisation des forces sociales, citoyennes, syndicales et politiques disponibles.
Or, comme tu le sais, nous sommes pour le moment inquiets du cours pris par la politique gouvernementale. La ratification du traité européen sans véritable renégociation, l'austérité budgétaire programmée pour l'Etat, la protection sociale comme pour les collectivités locales, le manque de combativité et de vision alternative face aux licenciements boursiers et aux plans massifs de suppressions d'emplois, l'absence d'ambition pour les services publics, la politique industrielle et énergétique, le renoncement au droit de vote des étrangers... tout cela nous préoccupe au plus haut point.

Notre attitude est claire. Notre combat est en totale opposition à la droite et à l'extrême-droite. Avec le Front de gauche, nous avançons d'autres solutions et voulons convaincre la gauche qu' elles seraient plus efficaces à sortir notre peuple et notre pays de la crise. Nous appuyons tout ce qui va et ira dans le sens du changement voulu par les Français. L'ostracisme à l'égard de nos propositions n'est pas une bonne méthode, il est même un des problèmes de la situation actuelle. C'est dans cet état d'esprit que travaillent notre parti et nos militants, nos élus à tous niveaux, nos parlementaires.

J'espère que nous aurons l'occasion d'en parler de vive voix, ainsi qu'avec nos camarades d'Europe Ecologie Les Verts. Nous souhaitons le débat et la confrontation constructive.
Sois assuré, Cher Harlem, de mes salutations fraternelles.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 11:37

 

240780300_94f38f0c75.jpgLors de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre, François Hollande a confirmé la fermeture de Fessenheim pour 2016. Rien de nouveau puisque cet engagement faisait partie de l'accord électoral bien mal ficelé entre EELV et le PS. Nous avions dénoncé, à l’époque, ces tractations de couloir.

La seule raison invoquée par le chef de l'Etat pour l’arrêt de Fessenheim est qu'elle est « la plus vieille centrale du parc ». Cet argument ne tient pas. Nous disposons d’une autorité de sûreté indépendante qui, suite au terrible accident de Fukushima, a réexaminé la sûreté de toutes les centrales françaises. Elle a autorisé la poursuite du fonctionnement de Fessenheim moyennant des modifications de l’installation qui sont en cours de réalisation. Aucune justification technique ne s’oppose à la poursuite de son fonctionnement.

 

La question est ailleurs. Face aux défis environnementaux et sociétaux, un débat approfondi doit avoir lieu pour que nous puissions établir collectivement les bases de notre avenir et inventer le monde de l'énergie de demain. Les Français ne peuvent pas être mis de côté dans les prises de décisions sur les enjeux énergétiques. Tout doit être mis sur la table en toute transparence (technique et sécurité, possibilités d’amélioration, avis de l’ASN, coûts, conséquences financières, sociales et humaines, perspectives régionales, etc...).

 

Ce débat, éminemment stratégique, est celui de tout le pays. Il doit être mené dans la sérénité et ne peut être réduit à une seule de ses facettes, le nucléaire, ou confisqué à des fins politiciennes. C'est le véritable enjeu du débat public que continue de souhaiter le PCF. Dans ce débat, les salariés ont plus que leur mot à dire. Le président de la République décide sans consultation de fermer une usine de 600 salariés statutaires, autant d’emplois intérimaires et prestataires. Plus encore, si l’on prend en compte tous les emplois induits dans le tissu économique, social des alentours de la centrale.

 

Cette décision est précipitée, mal motivée, et ne s'inscrit pas pour l'heure dans l'ambition de transition énergétique nécessaire. Cette dernière ne peut conduire à un renchérissement de l’électricité en France. On comprend dans ces conditions la logique de la proposition de F. Brottes d’inventer un tarif progressif axé essentiellement sur le rationnement de la consommation par le signal prix. Une autre voie est nécessaire et possible.

 

Parti Communiste Français

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 11:13
7516967948_59588bce4c.jpgSelon la presse, la proposition phare de la campagne de François Hollande pour taxer les richesses subirait un sérieux coup de grisou. Le taux de 75% devrait comprendre la CSG et la CRDS (soit 8%) ce qui équivaut à un taux à 67%.
Un couple devra gagner plus de 2 millions d'euros par an pour être concerné. Les revenus du travail seraient les seuls concernés et la taxe ne vaudrait a priori que pour deux ans. Ce renoncement s'il était vérifié, serait une très mauvaise surprise. Non content que cette taxe ainsi transformée ne rapporte plus grand-chose aux recettes de l'État, elle envoie un signe désastreux à l’électorat de gauche qui se retrouverait « Gros-Jean comme devant ».
Non seulement la taxe à 75% ne doit pas être vidée de sa substance mais de nouvelles tranches d'impôts entre 45% et 75% doivent être créée comme l'a proposé le Front de gauche. Pour être juste, l'impôt sur le revenu doit redevenir progressif et faire contribuer les hauts revenus comme les revenus financiers. Une réforme fiscale d'ampleur doit être votée des cet automne.
 PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

 

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